Des dizaines de milliers de soldats ont été tués et l'armée est retournée avec de nombreux soldats captifs.
Passant à l'ère de l'empereur égyptien (Thoutmosis III), les frontières de son empire s’étendaient jusqu’aux horizons qu’aucun des rois qui l’ont précédé n'imaginait y parvenir.
Il a remporté des victoires; ses stratégies de guerre sont étudiées jusqu’à nos jours dans les grands instituts militaires mondiaux.
En dépit de cette supériorité militaire, Sa Majesté "Thoutmosis III" et ses militaires n’ont pas abandonné l’idéologie civilisée de l'Armée égyptienne.
L’Armée qui a remporté ces victoires est celle qui a montré son vif intérêt pour la connaissance et la culture. C’est pourquoi elle a enregistré tout ce qui était nouveau et bizarre dans les pays conquis : oiseaux, animaux, arbres, plantes, fruits qui n’étaient pas connus en Egypte. Ces histoires sont gravées dans les murs du temple de Karnak.
Reflétant le souci du roi de maintenir une relation amicale et affectueuse avec les rois de ces pays étrangers, le roi Thoutmosis III a accueilli les fils de ces rois qui sont venus apprendre au palais royal en Egypte, pour qu'ils deviennent fidèles à l'Egypte et de bons voisins lorsqu'ils retourneront dans leurs pays respectifs.
En ce qui concerne le traitement des détenus,
parmi les principes civilisés de l’armée, figure la manière dont elle traite les prisonniers de guerre. Ce n’est pas seulement une question de force militaire en temps de guerre, mais c'est aussi sa puissance en temps de paix. Par exemple sa façon de traiter les détenus.
En fait tout ce qui précède qualifie l’aspect de l’Armée égyptienne qui constitue une extension du caractère tolérant de l’homme égyptien en général.